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Tous des menteurs ? L’affaire VW fait des petits …

Publié le par - 77 vues

L’affaire VW fait des petits. Un peu partout, des laboratoires ou des citoyens « chasseurs de mensonges » traquent les produits les plus courants pour détecter les manipulations des fabricants. Le grand complot refait surface. Tous des menteurs ? C’est probablement aller un peu vite en besogne.

Samsung

Depuis quelques jours, Samsung est sous pression.

Motif : le fabricant aurait équipé certains téléviseurs d’un logiciel très discret.

Objectif de ce logiciel : détecter les séquences typiques d’un test de consommation, afin de de modifier la luminosité à ce moment-là et donner l’impression d’une consommation électrique inférieure à ce que le téléviseur consomme réellement.

On voit immédiatement le lien avec l’affaire VW, la marque allemande étant accusée d’avoir équipé certains moteurs diesel afin de modifier le comportement du moteur lors des phases de tests, dans le but de réduire les émissions toxiques à ce moment-là. Le moteur polluerait en réalité beaucoup plus que ce que les chiffres officiels et les tests peuvent laisser croire.

Samsung dément. Il n’y a qu’un seul logiciel qui affecte potentiellement la luminosité : celui qui diminue celle-ci lors de certaines séquences (par exemple une explosion dans un film) afin de garantir un meilleur confort de vision. Loin d’être caché, ce logiciel est, selon le fabricant, mis en avant car c’est un argument de vente.

Electro-ménager

Dans la foulée de Samsung, c’est toute une série de fabricants d’appareils électroménagers qui se retrouvent sur la sellette.

On leur reproche la même chose : trafiquer le comportement de l’appareil lors des tests afin de de pouvoir afficher fièrement un label de consommation électrique « A » ou « B » alors qu’en réalité les performances énergétiques sont nettement moins bonnes.

Bios

Dans la foulée, les forums informatiques se sont enflammés récemment pour les modifications artificielles des puces afin d’agir sur le BIOS des PC.

Dans l’environnement PC, le BIOS est le premier programme chargé en mémoire dès que vous allumez votre ordinateur. Il assure plusieurs fonctions dont des tests avant de démarrer le système d’exploitation (la carte mère fonctionne-t-elle bien, la RAM est-elle en ordre, etc. ?) et il cherche ensuite un disque sur lequel il y a un système d’exploitation prêt à démarrer.

Selon la rumeur, une puce affecterait artificiellement certains BIOS d’une erreur fatale après un certain temps. L’erreur ne serait pas causée par un élément physique ou logiciel défaillant, mais résulterait d’une décision du fabricant d’imposer au système une sorte de date limite d’utilisation. 

C’est ce que l’on appelle l’obsolescence programmée.

L’auto-certification

Le Web dénonce aussi le principe de l’auto-certification.

Dans la plupart des cas, les tests et autres labels sont réalisés par le fabricant lui-même. Les autorités n’ont ni le temps ni l’argent pour analyser elles-mêmes le mode de fonctionnement du produit en cause. Les experts se fient donc dans la plupart des cas aux informations fournies par le fabricant lui-même. Plusieurs voix souhaitent remettre en cause ce mode de fonctionnement. Ce débat est bien connu dans le monde du médicament.

Il y a probablement une part de pertinence dans la suggestion, mais d’autres arguments plaident pour le maintien du système actuel. Quoi qu’il en soit, si la décision politique devait modifier l’état actuel, se poserait alors la question du financement des test. Souhaite-t-on vraiment augmenter les dépenses de l’État pour que chaque nouveau modèle de machine à laver fasse l’objet d’une analyse approfondie d’un laboratoire indépendant payé par nos impôts ?

C’est pour faire le point sur ces importantes questions que nous organisons, avec le cabinet Ulys, une conférence gratuite mais sur inscription préalable, le 21 octobre, sur les trois thèmes suivants :

 

L’obsolescence programmée.

Faut-il un cadre juridique entourant l’obsolescence programmée ?

 

La décompilation.

La décompilation à des fins de test n’est pas autorisée. Plusieurs observateurs signalent que si la décompilation à des fins de test avait été possible, la fraude VW aurait été détectée plus tôt.

Quand a-t-on le droit de décompiler un logiciel ? Faut-il revoir le cadre juridique ?

 

L’action collective.

Aux États-Unis, plusieurs cabinets d’avocats (on parle de 70 procédures concurrentes) se sont rués sur le dossier VW pour ouvrir des actions collectives. 

L’action collective est-elle un remède efficace dans la matière qui nous occupe ?

 

Information et inscription à la conférence : cliquez ici.

Cette conférence aura lieu le 21 octobre, à Bruxelles. Elle est gratuite mais il est impératif de s’inscrire à l’avance afin de pouvoir gérer le nombre (limité) de places.

Droit & Technologies

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