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Le « .be » est mort ; vive le « .be » !

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DNS ? Qu’est-ce que c’est ? Le web est composé de plusieurs dizaines de millions d’ordinateurs intercon-nectés, communiquant ensemble selon un langage unique (le protocole TCP/IP). Pour assurer un minimum d’ordre au sein de cette maille, chaque ordinateur reçoit une adresse propre, dite adresse IP, qui prend la forme de 4 nombres contenant chacun 3…

DNS ? Qu’est-ce que c’est ?

Le web est composé de plusieurs dizaines de millions d’ordinateurs intercon-nectés, communiquant ensemble selon un langage unique (le protocole TCP/IP).

Pour assurer un minimum d’ordre au sein de cette maille, chaque ordinateur reçoit une adresse propre, dite adresse IP, qui prend la forme de 4 nombres contenant chacun 3 chiffres au plus. Pour se brancher sur un site web, l’internaute doit simplement taper l’adresse IP de ce site dans son logiciel de navigation.

L’homme retenant plus facilement un mot qu’une série de chiffres, certains titulaires de sites web doublent leur adresse IP d’une adresse alphanumérique. L’objectif est donc de faciliter l’identification des sites et la mémorisation des adresses. Par exemple, le site du parlement fédéral belge a comme nom de domaine http://www.fed-parl.be/, plus facile à retenir que son adresse IP 193.190.127.3.

L’outil de conversion entre les adresses IP et les adresses alphanumériques est appelé DNS.

Le DNS belge privatisé

La partie belge de ce DNS (les sites dont l’extension est « .be ») était gérée depuis les années 80 par le professeur Verbaeten du département des Scien-ces informatiques de l’Université de Leuven.

A partir de ce 2 février, le DNS belge va changer de main et sera dorénavant géré par une association sans but lucratif « DNS BE ».

On retrouve dans cette ASBL différents acteurs connus :

  • ISPA (association des founisseurs d’accès),

  • Beltug (association des gros consommateurs de services télécoms),
  • Fabrimetal.

L’IBPT (l’autorité de régulation belge du secteur des télécoms) a reçu un rôle d’observateur.

Raisons et craintes du changement

La privatisation s’est faite à la demande du professeur Verbaeten, qui se dit surchargé par le travail que cela représente : ces derniers temps, il lui fallait enregistrer plusieurs milliers de noms par an. M. Verbaeten aura en outre beaucoup de travail maintenant qu’il a été nommé trésorier de la toute récente Internet Society belge.

Cette privatisation ne fait pas que des heureux.

D’aucuns s’interrogent sur la capacité de l’ASBL à statuer en toute indépendance, alors que ses fondateurs ont de très gros intérêts financiers en jeu.

En outre, ces acteurs sont déjà impliqués dans plusieurs discussions en vue de réformes législatives, et leur regroupement au sein de DNS BE ne fait que renforcer leur poids.

A l’heure où le marché des noms de domaines se développe, et en plein milieu des négociations sur les nouvelles procédures d’attribution, plusieurs observateurs ont les yeux fixés sur la Belgique et cette initiative de privatisation. A voir et à suivre …

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