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Allô chérie, je suis dans l’avion. Les GSM seront bientôt utilisables en vol

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Un nouvel objet juridique identifié a fait son apparition dans le petit monde des opérateurs mobiles : les premiers OBA (Opérateurs à Bord d’Aéronef) ont été agréés par les autorités de régulation de certains états européens et ont reçu leur fréquence. A l’heure actuelle, deux OBA se distinguent : OnAir, et Aeromobile. En Belgique, l’institut…

Un nouvel objet juridique identifié a fait son apparition dans le petit monde des opérateurs mobiles : les premiers OBA (Opérateurs à Bord d’Aéronef) ont été agréés par les autorités de régulation de certains états européens et ont reçu leur fréquence. A l’heure actuelle, deux OBA se distinguent : OnAir, et Aeromobile.

En Belgique, l’institut belge des postes et des télécommunications (IBPT) qui est le gendarme du secteur, vient de donner son feu vert à l’attribution des fréquences dans les avions, et a accordé une autorisation d’exploitation à Aéromobile. OnAir devrait suivre prochainement.

Si certaines compagnies ont déjà fait le saut et commandé du matériel, d’autres prévoient d’entrer en phase de test dès le début de l’année 2007. C’est notamment le cas d’Air France qui recevra un premier avion équipé dès le début de l’an prochain.

Du côté des compagnies précisément, on regarde tout cela avec intérêt, mais crainte.

  • L’intérêt est évident : pour une clientèle de plus en plus orientée business, disposer de la possibilité d’appeler est un ‘plus’ qui pourrait pousser certains consommateurs à privilégier une compagnie plutôt qu’une autre.

    On le sait, les conseilleurs sont rarement les payeurs. Cela étant, le marché est estimé d’ici 2010 à 2 milliards d’euros pour la seule Europe. C’est que la population susceptible d’utiliser son GSM dans l’avion est par définition restreinte à ceux qui prennent l’avion, et au sein de ceux-ci aux personnes qui seront prêtes à payer le prix, mais il demeure que cette niche est essentiellement occupée par des femmes et des hommes d’affaire qui sont prêts à dépenser beaucoup d’argent pour rester en contact en permanence avec le sol.

  • Crainte toutefois, car cela coûte cher (équiper un avion, l’alourdir et augmenter sa consommation, maintenir l’installation, etc.).

    Mais surtout, cela risque d’entraîner de nombreux conflits au sein des avions. Que l’on songe à celui qui souhaite dormir pendant que son voisin hurle au téléphone pour couvrir le bruit du moteur de l’avion, ou reçoit toutes les cinq minutes un appel intempestif avec une sonnerie insupportable.

    Pour permettre de gérer ce type de situation, les avions devraient être équipés de systèmes permettant de déconnecter ou de limiter le système. On pourrait par exemple imaginer que le commandant limite pendant les périodes nocturnes l’utilisation du système à l’envoi et à la réception de SMS, et filtre tous les appels vocaux.

Pour l’utilisateur, les choses seront simples. Il recevra sa facture habituelle, en provenance de son opérateur habituel. L’utilisation en avion sera, pour l’utilisateur, aussi simple à utiliser qu’un roaming classique. Que l’on aille à l’étranger à 100 kms de chez soi, ou en avion à 10.000 mètres d’altitude, le roaming gèrera l’appel et sa facturation.

D’un point de vue technique, les choses sont, d’après les ingénieurs, presque aussi simples. Chaque avion sera équipé du matériel qui transformera la carlingue en une sorte de mini réseau. Tous les appels seront concentrés en un seul point de l’avion, et redirigés via une connexion satellite vers l’OBA. Celui-ci veillera alors à diriger l’appel vers le réseau habituel de l’utilisateur, ou vers un réseau avec lequel l’opérateur mobile de cet utilisateur a un accord.

Le « Allô chérie, je suis coincé dans les embouteillages, mets les enfants au lit » laissera bientôt la place au « Allô chérie, l’avion a pris du retard, mangez sans moi ».

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